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Chronique littéraire - "Là où souffle le vent "

  • Photo du rédacteur: Hélène
    Hélène
  • 12 mai 2021
  • 2 min de lecture

Je reprends mes chroniques livres et cinéma/séries avec le roman « Là où souffle le vent » d’Amélie Blanche @le_nez_dans_les_bouquins


*l’histoire*

Camille sort brisée d’une relation amoureuse toxique. Cette blessure la renvoie à ce trou béant dans son histoire : son père, dont sa mère n’a jamais voulu lui parler. Pour recoller les morceaux de son passé et espérer trouver des réponses qui l’aideront dans sa reconstruction, Camille débarque à Santorin, cette île où son histoire a commencé et qui va lui donner les clés de son avenir.


J’ai lu avec beaucoup de plaisir et le cœur serré l’histoire de Camille, sa reconstitution, cahin-caha, et la découverte progressive des tréfonds desquels elle se relève.


Camille est un personnage très attachant et la galerie de personnages secondaires est réussie. La plume d’Amélie est maîtrisée. On ne se perd pas du tout entre l’histoire présente et les flashbacks, même si ceux-ci ne sont pas toujours synchrones par rapport aux stigmates que Camille dévoile dans le présent. Le voyage qu’offre ce roman au cœur des paysages de Santorin est également très agréable.


L’épisode du moment où Camille tombe amoureuse de Fred m’a manqué dans l’intrigue. J’aurais souhaité voir cette mécanique initiale où cet homme se montre aussi charmeur et flamboyant qu’il sait l’être et que le piège se referme sur Camille. Cependant, les épisodes suivants de leur relation sont très bien peints et la description de l’emprise, de sa progression de plus en plus violente et dévastatrice, est très réaliste.


Un roman qui parle de l’histoire que l’on porte, de son poids sur notre vie, de perversion narcissique, de résilience et de libération, d’amour toxique mais aussi d’amour véritable (auprès de la famille, d’amis ou de parfaits étrangers qui ne le seront bientôt plus).


Un roman à lire. Une autrice à découvrir.


Disponible sur Amazon, Kobo et sur commande en librairie.



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©2020 Hélène Balvay

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