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"Le poison d'amour", Éric-Emmanuel Schmitt

  • Photo du rédacteur: Hélène
    Hélène
  • 29 oct. 2020
  • 1 min de lecture

Je suis tombée hier soir sur ce livre que ma mère m’avait laissé il y a plus ou moins trois ans de ça.


J’ai plongé avec avidité dans la lecture des extraits des journaux intimes de Julia, Anouchka, Colombes et Raphaëlle. Quatre amies, quatre personnalités, une étape de vie. L’adolescence. Changer en se demandant qui on devient, en n’étant pas sûr de savoir qui on voudrait être. La désillusion sur le monde des adultes. La découverte de l’amour. Une déferlante de sentiments parfois contradictoires. Une traversée bouleversante entre pulsion de vie et pulsion de mort.


Je n’ai pas pu refermer ce livre avant d’avoir atteint la dernière page, comme ça m’est déjà arrivé plusieurs fois avec des romans d’Eric Emmanuel Schmitt.


La langue est belle et fluide. Peut-être pas tout à fait celle d’adolescentes de seize ans mais qu’importe puisque les mots disent si bien le fond de leur âme. Ces mots, toujours justes, touchent par leur honnêteté tout autant que leur pudeur. C’est tout l’art d’Eric Emmanuel Schmitt.



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©2020 Hélène Balvay

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