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The King

  • Photo du rĂ©dacteur: HĂ©lĂšne
    HélÚne
  • 29 oct. 2020
  • 2 min de lecture

J’ai repris Netflix depuis peu, donc je me rattrape 😊 The King est sorti en novembre. C’est sĂ»r que l’automne colle mieux que l’étĂ© pour voir ce film oĂč l’on guerroie dans la boue. NĂ©anmoins j’étais curieuse de voir Ă  quoi ressemblait cette production ultra mĂ©diatisĂ©e.


Au dĂ©but du film, on dĂ©couvre Hal (futur Henry V), prince rebelle, fĂȘtard, plein de convictions et d’idĂ©aux incarnĂ© par un TimothĂ©e Chalamet subtile et convaincant, et on s’attache vite au personnage. AprĂšs une scĂšne trĂšs forte Ă  la mort de son pĂšre, on pense que le personnage va prendre son essor en montant sur le trĂŽne. Au lieu de ça, on se retrouve avec un roi post-adolescent Ă  la coupe de cheveux dĂ©sastreuse qui sait de moins en moins penser par lui-mĂȘme et erre dans une suite de scĂšnes rĂ©pĂ©titives Ă  l’issue Ă©vidente. Ce moment du film peut paraitre longuet et mou du genoux, mais Ă  mon sens, il montre comment, Ă  force de pressions, d’arguments et de bourrage de crĂąne, un jeune adulte finit par aller Ă  l’encontre de ses convictions et Ă  faire ce qu’on l’a convaincu d’ĂȘtre juste. Chalamet est touchant en roi malgrĂ© lui qui doute.


À mi-parcours, l’histoire dĂ©colle avec l’arrivĂ©e d’un Dauphin de France bien dĂ©gueulasse dĂ©licieusement interprĂ©tĂ© par Robert Pattinson dans ce mini-rĂŽle Ă  contre-emploi. J’ai aussi apprĂ©ciĂ© la mise en scĂšne de la bataille d’Azincourt qui montre le chaos, la peur, la brutalitĂ© et l’absurditĂ© du combat. À par ça, Hal joue au roi sur le champ de bataille, restant totalement dĂ©pendant de ses conseillers.


Dans un film oĂč les femmes sont royalement absentes, c’est pourtant une femme qui tient le rĂŽle le plus dĂ©terminant dans la vie du roi, un quart d’heure avant la fin. En quelques lignes de texte, interprĂ©tĂ© avec force et justesse par Lily-Rose Depp, elle met un gros coup de pied dans le train du roi pour lui ouvrir les yeux et le faire enfin accĂ©der Ă  la maturitĂ© qui fait de lui un homme Ă  la fin du film.


C’est bien produit, trĂšs bien interprĂ©tĂ© mais pas inoubliable.

Ca m’a surtout donnĂ© envie de lire la piĂšce de Shakespeare dont c’est inspirĂ©.

Affaire à suivre... 😉



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©2020 HélÚne Balvay

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