Tout le monde en parle : Emily in Paris
- Hélène
- 29 oct. 2020
- 2 min de lecture
J’avoue, j’ai jeté un œil à Emily in Paris sur Netflix. Impressions : c’est coloré, c’est léger, ça se dévore en une bouchée, ça évoque la France à l’étranger. C’est un macaron.😉 En d’autres termes, c’est un bon produit : une héroïne fraîche comme un bouton de rose avec du caractère, le tout servi dans un écrin sublime - Paris, beau comme dans Vogue. Un concept qui tombe à pic en ces temps de pandémie pour faire rêver de vacances dans la plus belle ville du monde.
Concernant la plausibilité de l’histoire :
- Rappel : les clichés naissent d’une réalité. Les expériences individuelles aussi. Ça n’en fait pas des généralités mais pas non plus des aberrations.
- « Paris c’est pas comme ça ! C’est sale ! C’est moche ! Il y a de la pauvreté ! ». De deux choses l’une : c’est une fiction, pas un documentaire. Gossip Girl n’est pas non plus le vrai NYC et Carrie Bradshaw ne prend jamais le métro non plus.
- La bande-son entraînante contient bien des artistes français comme les excellentes Juniore. Elle compte également des artistes étrangers qui écrivent dans notre belle langue de Molière : vive la francophonie !
- L’appartement : pas un 9m2 mais pas luxueux. Rappelons qu’il est payé par l’entreprise, un avantage standard dans un contrat d’expatriation.
- Le shopping: Emily a reçu un bonus dans son package d’expat (ce qui se fait aussi). Le salaire de Carrie ne lui permettait vraisemblablement pas non plus de se payer toutes ses Manolo.
- Les Français sont moqueurs mais sympas quand on apprend à les connaître, sauf sa boss.
- Le côté dragueur : que celle qui ne s’est jamais faite dragouillée par un client à un événement pro lève la main (ils sont rarement aussi beaux que les protagonistes, ça oui).
- Fumer dans un bureau individuel : je l’ai vécu lors d’un entretien.
Conclusion : Ne vous prenez pas la tête et si vous avez besoin de vous la vider, prenez un petit shot d’Emily in Paris ! 😘

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